Coucou!
Article un peu spécial aujourd'hui, puisque je vais vous parler de longs métrages.
Ce matin, après une longue discussion sur l'art autour de tasses de thé, j'ai repensé aux derniers films que j'ai vu en salle. Et deux me sont particulièrement revenu à l'esprit. Deux films qui m'ont absolument marqués et dont je meurs d'envie de vous parler.
MELANCHOLIA
&
L'APOLLONIDE, SOUVENIRS DE LA MAISON CLOSE
MELANCHOLIA:
Un film beau et inquiétant à la fois. La fin du monde vue par Lars Von Trier. Et quelle fin du monde! Une oeuvre poétique (il n'y a qu'à voir les premières images du film qui sont d'une "beauté cosmique") que je diviserais en 2 parties. La première nous envoyant en pleine face la mélancolie de Justine (K. Dunst) malgré les festivités (mariage de princesse dans un château majestueux avec des invités triés sur le volet) et la seconde mettant en avant les inquiétudes de sa soeur, Claire (C. Gainsbourg) face au probable impact de la planète Mélancholia avec la Terre. Un film tragique ou rien n'est calme malgré les apparences. Alors que l'une au fur et à mesure de l'histoire semble trouver la paix (on ressent bien le désir de Justine d'abandonner et de se détacher d'une manière radicale de cette tristesse), c'est l'autre qui sombre petit à petit (Claire attachée à son fils, à son mari révèle ses faiblesses.
Comme a pu le dire Lars Von Trier, même si c'est un film de fin du monde, "d'une certaine façon, le film a une fin heureuse".
Une grosse prouesse des actrices et acteurs (j'ai trouvé K. Sutherland très très bon) le tout sous la direction d'un réalisateur fantastique, d'un artiste...
L'APOLLONIDE:
Un film que j'ai trouvé absolument magnifique. C'est simple, j'avais l'impression de me situer dans un tableau d'Edouard Manet parfois ou encore dans un tableau d'Auguste Renoir (rien que ça!!).
C'est l'histoire de femmes, et plus particulièrement de courtisanes, celles même qui "furent au centre des arts durant quelques siècles" et qui sont reléguées aujourd'hui au rang de "putains". Nous nous retrouvons à l'intérieur d'une maison close, d'ailleurs nous n'en sortirons jamais, ce qui donne un côté pesant au film. Je me suis retrouvée dans un univers feutré (avec des matières, des tissus et des jeux d'ombre et de lumière particuliers), flamboyant (les couleurs sont splendides), chaleureux (on ressent tellement cet amour/amitié des jeunes femmes entre elles et le côté maternel de leur "maquerelle"). Mais cet univers peut aussi être angoissant avec la pauvre histoire de "la femme qui rit", dérangeant avec notamment la scène de la visite médicale, violant avec l'annonce de la maladie.
J'ai trouvé le film très touchant (les actrices ont toutes une personnalité de malade et y sont superbes), contant d'une manière bouleversante la vie de ces femmes, à l'aube du 20ème siècle, toujours accompagnées d'hommes (même s'il ne font que passer) mais pourtant sujettes malgré tout à la solitude: un rappel de leur condition, le tout sous une musique d'enfer...
Alors? Est-ce que cela vous donne envie d'aller les voir? Les avez-vous déjà vu? Qu'en avez-vous pensé? Je serais curieuse d'avoir vos avis...
A TRES VITE...
♥
J'avais déjà très envie de voir Melancholia et ton ressenti m'a conforté dans mon idée, je le verrai c'est sûr.
RépondreSupprimerJe n'ai pas vu le second mais en ait lu d'excellentes critiques et ait beaucoup aimé le 1er ...
RépondreSupprimerBon weekend !
Un de mes amis m'avait déjà très fortement conseillé d'aller voir Melancholia, et rien qu'à voir quelques images de l'Apollonide, j'ai très envie aussi! il faut vraiment que je prenne le temps d'aller au cinéma...
RépondreSupprimer